Les étapes de la sérigraphie :
1. Lavage des cadres
Face au Karsher, les béninois rencontrés à Cotonou (et notamment ici en photo : l’atelier de Thierry et Zoul) utilisent des techniques certainement plus artisanales, plus lentes et où l’huile de coude devient un élément essentiel... et pourtant, le résultat est le même ! Et le temps, quant à lui, n’y est jamais une perte.
2. L’enduction
3. L’insolation
Parfois, faute de calque, le papier machine est enduit d’huile de palme pour être transparent. Et là encore, pas de salle isolée ni de lunettes pour les rayons U.V. dans de si petits, modestes mais aussi très désordonnés, il faut le dire, ateliers. Non, seulement une table lumineuse basique, un peu plus de temps et beaucoup de patience en cas de coupure de courant !Et puis c’est là qu’on rit un peu, qu’on se rend compte de la précision du résultat vraiment comparable aux techniques plus occidentales où l’on se sert de grandes tables munies de gros caoutchoucs et de compression d’air pour permettre une adhésion optimale entre le cadre, le typon (le calque) et les rayons U.V.. Pour le coup, une des parades est de se munir d’un drap propre et blanc pour protéger le cadre et maximiser la photosensibilité de l’émulsion, d’une importante quantité de sable, d’une planche de bois et de gros blocs de pierre pour faire pression...
La suite de la sérigraphie artisanale au prochain épisode...